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 Bienvenue sur le site de Jean Caille
   (1913-2016)

Dédié à tous les prisonniers de guerre 

 

Roman ou témoignage ? La part de fiction

Il est important de l’évoquer puisque même si je pars d’un témoignage, j’ai souhaité que ce livre se lise comme un roman afin de toucher un maximum de lecteurs mais, également, parce que c'était le meilleur moyen de le rendre plus vivant. Je voulais que la lecture soit fluide et rythmée, car l’écueil aurait été de se noyer dans des descriptions ou de broder dans le seul but de faire du remplissage ; la lecture doit demeurer avant tout un plaisir. Il y a donc une part de fiction dans ce livre, mais il est important de comprendre que tous les faits narrés sont exacts. Le fictionnel se concentre la plupart du temps dans les dialogues venant en appui des scènes décrites par Jean. Parfois, pour les écrire, il m'a juste suffit de reprendre des morceaux de son témoignage ou de remettre à la forme active ce qu'il avait consigné au passif. Assez peu de dialogues, en définitive, sont le fruit exclusif de mon imagination mais, pour chacun de ceux-ci néanmoins, le contexte et le souci de cohérence furent toujours au cœur de mes préoccupations. Dans tous les cas, j’ai toujours veillé à ce que ces quelques scènes ne modifient en rien le fond du témoignage.

Les personnages du livre ont tous existé. Il m’a semblé intéressant de ne pas, dans la mesure du possible, en censurer l'identité quand mon père les nomme. Je l'ai fait dans quelques cas où j'ai estimé que certains de ses propos pouvaient être susceptibles de heurter les descendants. Au besoin, j'ai pu donner un nom fictif à quelques personnes évoquées pour lesquelles il n'a pas jugé bon de les nommer précisément, voire quand il a oublié leur nom.